Autre élément à noter suite à l'expérience dont je vous ai parlé hier : la façon de proposer l’aliment a son importance. Certes il y a la présentation de l'assiette, et le fait d'annoncer le menu mais l'expérience révèle aussi l'importance des pratiques éducatives familiales. Les parents peuvent être permissifs (respectent l'appétit et les préférences de l'enfant, lui prépare son menu propre), intermédiaires (encouragent l'enfant à manger des quantités adaptées à son appétit) ou autoritaires (forcent l'enfant à finir son assiette sans tenir compte de la faim ou de l’état de fatigue de l’enfant par exemple). Certaines expériences menées notamment lors du grand projet Opaline montrent que laisser son enfant choisir le menu et lui donner tout ce qu'il désire (pratique permissive) restreint trop l'exposition de l'enfant à de nombreux aliments alors que au contraire il faut le mettre en contact avec de nombreux aliments pour faire face à la néophobie et sélectivité alimentaires. Du point de vue des pratiques intermédiaires (démocratiques) ou autoritaires qu'est ce qui est le mieux... C'est la suite de l'expérience sur les pickles de maïs dont je vous ai parlé hier qui pointe quelques réponses. En effet, les pickles de maïs ont été proposés aux bébés de cette crèche soit de façon démocratique "tu peux manger" soit de façon autoritaire "tu dois manger". Les deux « techniques » donnaient un résultat identique lorsque l'enfant avait un caractère "facile". Par contre si l'enfant était très opposant, il valait mieux utiliser la technique démocratique de la proposition au lieu de l'obligation. Faites donc attention a votre comportement à adapter selon l’enfant. C'est pourquoi en famille le petit dernier ne réagit pas de la même façon que l'aîné face au "tu dois manger". On ne le répètera jamais assez il n'y a pas une ligne exacte à suivre il faut s'adapter au caractère de son enfant. S’il est dans une opposition forte il vaut mieux lui proposer les aliments en les mettant sur la table et lui dire « tu peux manger, tu peux essayer cet aliment, nous on aime bien... ». Ainsi en proposant l'aliment et non en l'imposant vous aurez plus de résultat et sans vous énerver. La seule choses à imposer est le fait de goûter l'aliment, juste une ou deux bouchées, ainsi les papilles de votre bébé s'initie à de nouvelles saveurs qu'il finisse ou non son assiette. |
Proposer l’aliment en douceur
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Parents persévérez !
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