Alimentation de bébé Zéro déchet du début à la fin… On me demande souvent quelles sont mes petites recettes pour bébé zéro déchets… je propose des soupes avec des fanes par exemple, des chips natures au four avec les pelures de légumes ou encore des activités manuelles à faire en cuisine avec des « pseudo » déchets alimentaires. Bref il y aurait plein de choses à proposer à ce sujet si ce n’est que le zéro déchet dans l'alimentation bébé doit être aussi gage de qualité. Des dips de radis pour tremper les haricots verts, c’est bien si les radis sont bio et les fanes bien fraîches, idem pour les chips en pelures de légumes, il faut du bio et du frais pour proposer à son bébé de la qualité.
Selon moi le Zéro Déchet doit aller plus loin et ce n’est pas limiter simplement la taille de sa poubelle. On a tous en tête le petit bocal de déchets de Béa Johnson et si nous pouvions tous avoir une poubelle de cette taille ça serait un idéal. Mais, je pense que la grande partie de nos déchets ne se voit pas dans notre poubelle, il y a tous "les déchets cachés". Je rejoins le point de vue de Jérémie Pichon et de son dernier ouvrageFamille en transition écologique aux éditions Thierry Souccar (qui fait suite au livre Famille Zéro Déchet Ze Guide) où il y a un chapitre dédié à la transition alimentaire que je trouve intéressant pour replacer les choses dans leur contexte. La question de la transition écologique est devenue brûlante. Et pour cause : l’urgence de la situation est telle que nous devons reconsidérer notre société et notre mode de vie pour préserver notre planète. Quel est le véritable impact environnemental de notre mode de vie ? Sur quel domaine de la vie de tous les jours agir en priorité pour réduire notre empreinte carbone ? Par quel bout commencer ? Comment réduire concrètement son empreinte environnementale ? Ça ressemble à quoi, un mode de vie soutenable pour la planète ?
Côté alimentation parce que c'est ce qui intéresse Cubes et Petits pois, pour limiter ses déchets « invisibles » on peut éviter de prendre sa voiture pour aller faire les courses et utiliser le vélo ou ses bons petits pieds c’est pas mal déjà si on peut le faire. En partant on prend des sacs en tissus, des bocaux tout ce qu’il faut pour stocker des denrées alimentaires. Ensuite, l'auteur aborde les différents lieux d'achats possibles des aliments pour limiter son impact et favoriser nos territoires et nos agriculteurs et c'est vrai que nos producteurs locaux sont top. Ensuite c'est ce qu'on achète qui fait la différence. En effet, acheter des aliments le plus bruts possibles bio, frais, de saison et locaux diminue notre impact sur la planète. Dans son livre il nous explique bien tout ça avec des comparaisons concrètes entre une famille « standard » et une famille Zéro Déchet.
En achetant des aliments bruts et en limitant le plus possible les produits ultra-transformés (je vous en avais déjà parlé par ici de ces produits ultr-transformés; vous savez ceux avec une liste d’ingrédients que vous ne trouvez pas dans votre cuisine) on est plus rapidement rassasié et on apporte à notre corps tout ce dont il a besoin au quotidien pour être en bonne santé. La qualité plutôt que la quantité. Manger plus de fruits et légumes permet de retrouver un équilibre nutritionnel optimal favoriser sa santé et pour bébé c’est dès le berceau. Préserver sa santé c'est un vrai plus qui permet de limiter beaucoup de déchets liés à des soins éventuels notamment. C’est aussi préserver la santé du cycle de l’eau car produire des aliments transformés favorisant une agriculture industrielle qui utilise de l'eau lors du processus de fabrication. Les produits bruts en général ont moins d'emballage. Moins ou pas de produits ultra-transformés c'est une assiette "décarbonnée" comme le dit Jérémie Pichon.
En achetant des produits bio on utilise moins d’entrants chimiques pour notre planète (et pour la santé de bébé et de nous, parents) mais il faut aussi qu’ils soient locaux (circuit court) moins énergivore et de saison pour réduire l’impact carbone car ils ont alors besoin de moins d’énergie pour être produit grâce à un ensoleillement naturel notamment. Donc du frais de saison et dans son territoire c’est mieux.
On peut tous être les colibris du changement savoir à qui on achète, quels produits on achète et comment les utiliser dans leur totalité du début à la fin pour les valoriser c'est ça le Zéro Déchet, selon moi.
Une fois dans votre cuisine, à vous de mijoter pour votre bébé, diversification classique ou DME (c’est encore mieux pour limiter les déchets) mais c’est une autre histoire, à vous de choisir ! Car cuisiner même les bases c'est utiliser les aliments bruts, s'est moins cher pour vous, pour votre porte monnaie et plus sain pour vous et votre planète.
Le Zéro est impossible mais on peut être si proche et gagner en qualité de vie ça rend heureux non ? Changer son monde pour changer le monde ! Si vous voulez vous y mettre n’hésitez pas à lire l’ouvrage de Jérémie Pichon ou à aller sur son site https://www.famillezerodechet.com/ et découvrir également toutes les belles illustrations de Bénédicte Moret.
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